Oculus n°1 , 2001 I Miroir, béton I Diam.500 X 60 cm I Université Paul Valéry I Extension du département d’art dramatique I Montpellier, France
Oculus n°1 , 2001 I Miroir, béton I Diam.500 X 60 cm I Université Paul Valéry I Extension du département d’art dramatique I Montpellier, France
Oculus n°1 , 2001 I Miroir, béton I Diam.500 X 60 cm I Université Paul Valéry I Extension du département d’art dramatique I Montpellier, France
Oculus n°1 , 2001 I Miroir, béton I Diam.500 X 60 cm I Université Paul Valéry I Extension du département d’art dramatique I Montpellier, France
Oculus n°1 , 2001 I Miroir, béton I Diam.500 X 60 cm I Université Paul Valéry I Extension du département d’art dramatique I Montpellier, France
Extension du département d’art dramatique

PDF Dossier (Extrait)



Maître d’ouvrage : Etat-Ministère de l’Education national, Rectorat de L’académie de Montpellier
Architectes : Agence Brunet & Saunier
Architecte d’opération : Nicolas Crégut
Implantation : Dans le patio (a) et sur le parvis (b)

Présentation :
La fonction première de ce bâtiment sera d’abriter le département des Arts dramatiques ainsi qu’un théâtre; ces deux évènements m’ont paru évidents pour une intervention artistique dont le parti pris sera axé autour du concept du théâtre antique.
J’ai choisi d’intervenir dans deux lieux distincts dans lesquels vont s’inscrire deux pièces totalement autonomes, mais intimement liées à travers la symbolique et la lecture architecturale du théâtre antique. Deux pièces qui restent à l’échelle humaine et traduisent par le va-et-vient de leurs reflets les échanges perpétuels du monde « extérieur ».
La première intervention trouve son inscription dans le patio, (a) place autour de laquelle évoluera la vie propre à cet établissement, au coeur de l’agora (a).
La deuxième s’inscrit sur le parvis,(b) lieu ouvert au public, plus exactement le proskénion, (b) espace adjacent au bâtiment de scène.



Intervention patio : Cette première intervention trouve sa raison d’être dans le patio. Son inscription, au cœur de l’agora, révèle ainsi un désir de remonter aux sources originelle du théâtre antique : agora, forum, skene … La pièce ne se dévoile pas immédiatement: semblant émerger du sol, plusieurs plans en miroir incliné et de forme concentrique rappellent alors la skéné. C’est en se déplaçant à travers l’espace et les étages que nous la découvrons et qu’à son tour elle nous fait découvrir plusieurs niveaux de lecture: tant par la trame architecturale du patio, de la lumière zénithale (le miroir la défragmentera sur le support environnant), que par les êtres qui évoluerons sur la place. En effet chacun pourra se l’approprier, s’y découvrir, devenir acteur, ”faire jouer la pièce”. Je la perçois comme une métaphore de l’échange perpétuel qu’est ce lieu, comme un médium scénographique: autant dans sa lecture visuelle, que dans sa pratique de l’espace, cet espace qui se résume sans se réduire entre elle et le ciel, de miroirs en réflexions. Cette sculpture, à travers sa présence, invite chacun à participer, à être l'acteur de cet espace social et public, lieu de passage, d'échanges et de circulations, où cette pièce pourra être habitée et habitable.
Descriptif technique – 1I50è
Cette pièce est composée de 4 plaques circulaires en verre trempé argenté (miroir) de 10 mm d’épaisseur et dont les diamètres sont de 5m - 3,70m - 2,60m - 1,50m et d’une hauteur maximale de 60 cm. Ces plaques sont cerclés d’un profile d’aluminium (protection contre les éclats et l’eau) et collées sur un contreplaqué marine de 15 mm, le tout reposant sur un socle en béton balayé, identique au sol. Il est prévu un système d’écoulement pour les eaux pluviales.




Intervention Parvis : Intervention Parvis : Cette deuxième intervention s’inscrit sur le parvis, plus exactement sur le proskénion, espace se trouvant au pied du bâtiment de scène. Plusieurs éléments de verre et de métal anthracite, s’élèvent de manière asymétrique. Ils oscillent entre opacité et transparence, vides et pleins, ombre et lumière. La pièce sera alors amenée à vibrer et la subtilité de ces vibrations témoignera d’un état contingent qui n’est pas sans rappeler l’essence même du théâtre: un univers d’intemporalité et de métamorphose.

Par la verticalité de la pièce, ainsi que ses densités variables, l’idée du rideau scénique apparaît. Rideau s’ouvrant sur la scène, à savoir la skéné. Nous retrouvons alors la sculpture du patio ainsi que la notion de mouvement et de réflexion.
Les reflets engendrés par la vie de la rue, inviteront celui qui s’avance, à se fondre dans le rythme de la sculpture, et à participer ainsi à l’échange de la vie universitaire et de la vie publique.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à réaliser des statistiques de visites.